accepteur

accepteur [ aksɛptɶr ] n. m. et adj. m.

• 1509; lat. acceptor

1 ♦ (1751) Personne qui accepte une lettre de change, une traite. ⇒ tiré.

2 ♦ Adj. m. Sc. Capable de se combiner à. Corps accepteur d'oxygène, d'hydrogène. Atome accepteur : dans un semi-conducteur, atome d'impureté pouvant recevoir un électron d'un autre atome (dit donneur).

● accepteur nom masculin Atome ou groupe d'atomes qui attire les électrons de liaison. Dans un semi-conducteur, atome d'une impureté capable de recevoir un électron. ● accepteur (expressions) nom masculin Accepteur d'hydrogène, substance telle que l'oxygène, le bleu de méthylène, etc., qui permet la respiration des cellules vivantes en déshydrogénant le dernier élément de la chaîne des transporteurs d'hydrogène. ● accepteur, accepteuse nom Personne qui s'engage à payer une lettre de change.

accepteur

n. m.

d1./d DR Celui qui accepte une traite.

d2./d CHIM Atome susceptible de recevoir un électron supplémentaire.

d3./d PHYS NUCL Structure chimique (atome, ion, molécule) susceptible de fixer un ou plusieurs électrons.

⇒ACCEPTEUR, subst. masc.

Dispositif ou personne qui accepte.

— ÉLECTRON. ,,Nom donné dans les semi-conducteurs aux centres « P ». Ce sont des impuretés qui créent un vide (ou un trou) dans le réseau électronique du cristal, vide qui peut être comblé par un électron pris sur un atome voisin. Cet atome est à son tour obligé de chercher un autre électron pour essayer de rétablir son équilibre électrique. Cette sorte d'aspiration électronique donne une apparence positive à ces centres.`` (Électron. 1963-64) :

• 1. En somme, on serait loin de la décomposition photochimique de l'haloïde et le sulfure d'argent jouerait le rôle « d'accepteur ».

Le Journal de physique et le Radium, 1928, p. 452.

• 2. Il envisage (...) les ions métalliques centraux comme des accepteurs d'électrons...

Le Journal de physique et le Radium, 1934, p. 314.

— DR. COMM. ,,Celui qui a accepté une lettre de change.`` (BARR. 1967).

Prononc. :[].

Étymol. ET HIST.

I.— 1. 1389 accepteur de personne « celui qui prend en considération la qualité de la personne » (PHILIPPE DE MÉZIÈRES, Songe du Vieil Pélerin, II, 12 ds GDF. Compl. :ils sont accepteurs de personnes), 1482 « id. » (FERGET, Mir. de la Vie hum., fol. 147 v° ds GDF. : Ceulx qui imposent nécessité aux souverains papes arguent Dieu estre acceteurs de personnes). — XVI^e s. ds cont. relig. 1569 « id. » (CALVIN, Serm. sur le liv. de Job, 49 (XXXIII, 616) ds HUG. : S'il eslit ceux que bon lui semble, il est accepteur de personnes. Pourquoi choisit-il plustost l'un que l'autre?); 2. 1461-1473 « celui qui reçoit (un serment) » (Stat. d'Edouard IV, Bibl. Louvre ds GDF. : Le reteignour ou acceptour d'autiel serrement), attest. isolée; 1751 « celui qui accepte une lettre de change » terme de dr. comm. ds Encyclop. t. 1 s.v.

II.— 1928 terme d'électron. cf. supra.

Empr. au b. lat. acceptor (seule attest. av. le lat. chrét., au sens de « celui qui reçoit, qui approuve » PLAUTE, Trinummus, 204, TLL s.v. :qui illorum verbis falsis acceptor fui) au sens de « celui qui reçoit, agrée », TERTULLIEN, Pat., 4 ds BLAISE 1954 : Dominus omnium bonorum et demonstrator et acceptor; pas de spécialisation dans l'emploi I 2 en lat.; I 1 dep. Itala et VULG., Actes, 10, 34 ds TLL s.v. :non est personarum acceptor deus; cf. Lex Bajuvar., 2, 16 ds Mittellat. W. s.v.

BBG. — BARR. 1967. — Électron. 1963-64. — FROMH.-KING 1968, p. 188, 234, 348, 358, 386, 406, 408. — GARNIER-DEL. 1961 [1958]. — PIÉRON 1963. — REY-COTTEZ 1968, t. 36, pp. 133-144.

accepteur [aksɛptœʀ] n. et adj. m.

ÉTYM. 1389; bas lat. acceptor « celui qui reçoit, approuve ».

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1 (1751). Dr. Celui qui accepte une lettre de change. ⇒ Souscripteur, tiré.

2 Adj. et n. m. (1928). Sc. Capable de se combiner à… || Corps accepteur d'oxygène, d'hydrogène. || Atome accepteur, qui, dans une liaison chimique semi-polaire, reçoit deux électrons d'un autre atome (appelé donneur).

➪ tableau Vocabulaire de la chimie.

♦ Adj. Physiol. Capable d'entrer dans une liaison du type de l'adsorption, avec (une molécule, un radical chimique). || Substrat accepteur de la membrane d'une cellule olfactive, sensible aux osmophores.

Encyclopédie Universelle. 2012.